Le marché des robots industriels représente actuellement 35 milliards de dollars et est sur le point d’atteindre 90 milliards de dollars en 2022. En ce qui concerne les unités, le nombre total de robots pleinement opérationnels passera de 1,6 million d’unités aujourd’hui à 2,6 millions d’unités en 2019.
Ces chiffres montrent une tendance significative à l’amélioration dans le développement des robots.
À quoi ressemblent les robots industriels ?
Un robot industriel est composé de trois éléments principaux :
- La mécanique, qui représente ce que l’on voit réellement du robot. Cette partie est importante pour la précision, la vitesse et la charge utile du robot.
- L’électronique permet au système de commande de piloter tous les moteurs et d’obtenir des informations sur l’environnement à partir des capteurs.
- L’informatique, qui rend le robot “intelligent” en permettant la collaboration avec l’environnement du robot et l’utilisateur.
Jusqu’à présent, les robots ont été utilisés pour des tâches très spécifiques. Grâce à des ordinateurs et à une intelligence artificielle améliorés, ils seront capables d’évoluer vers un nouveau type d’intelligence. Les robots seront bientôt capables d’interagir pleinement avec leur environnement.
Les applications en robotique sont infinies. Voici quelques applications qui peuvent être réalisées avec un haut niveau de performance :
- Soudage à l’arc (automobiles, …)
- Opérations d’assemblage
- Peinture et pulvérisation
- Découpe au laser
- Fabrication de cartes de circuits imprimés
- Emballage
- Inspection de produits
- Mesure au laser et vérification de l’assemblage des pièces
- Robots mobiles (par exemple, dans les zones sensibles)
Grâce aux robots, toutes ces opérations sont effectuées avec une endurance, une vitesse et une précision élevées.
Maintenant que nous comprenons mieux ce pour quoi nous utilisons les robots, voyons quelles catégories de robots nous pouvons trouver sur le marché :
3 catégories de robots industriels
Robot cartésien :
Un robot cartésien se déplace le long de 3 axes (X, Y, Z) avec une trajectoire linéaire et l’outil d’extrémité effecteur conserve toujours la même orientation. Cette solution est l’une des plus simples et des moins chères. Par exemple, les robots cartésiens sont bien conçus pour l’impression 3D. Cependant, en raison de l’absence de gestion de l’orientation, les cas d’utilisation sont quelque peu limités.
Robots à plusieurs niveaux de liberté :
Un robot à plusieurs degrés de liberté (multi-DOF) possède plus d’articulations et plus d’axes. Une configuration bien connue est celle d’un robot doté de 3 axes pour le déplacement et de 3 axes orienter l’outil d’extrémité (6 degrés de liberté). Le robot peut atteindre n’importe quel point avec n’importe quelle orientation donnée. Cette solution est plus adaptée aux opérations multitâches et complexes, bien que le prix soit plus élevé. Les cas d’utilisation des robots polaires sont infinis.
Robot SCARA :
Un robot SCARA est un mélange des deux types de robots mentionnés ci-dessus. Il peut se déplacer sur trois axes (X, Y, Z) mais dispose d’un axe supplémentaire pour orienter l’effecteur dans une direction. Ce type de robot est plus spécifique et se prête bien aux tâches de “prélèvement et de placement”.
Les robots, un enjeu clé pour l’industrie 4.0 !
Les robots industriels sont essentiels pour un développement efficace de l’industrie et de l’emploi. Cependant, en raison de leur coût élevé, de nombreuses entreprises hésitent à investir dans les robots. En effet, il faut compter en moyenne 120 000 $ pour l’achat et l’installation d’un robot industriel.
Pourtant, les robots sont là pour maximiser la production et permettre aux entreprises d’être très compétitives !
Les robots sont encore trop chers et trop compliqués pour les petites et moyennes entreprises. C’est pourquoi la prochaine révolution en robotique est sur le point de permettre aux usines de relever de grands défis, comme éviter les délocalisations et accroître la compétitivité. Des robots accessibles seront le prochain âge d’or de l’industrie et de la démocratisation des processus industriels.